Le projet

DSJC / le jeune choeur de paris

Le Département Supérieur pour Jeunes Chanteurs | CRR de Paris assure au Conservatoire à rayonnement régional de Paris (direction Benoît Girault) la formation de 50 étudiants autour de 15 disciplines (chant, étude des styles, des cycles et des rôles, ensemble vocal à un par voix, écritures contemporaines et improvisation, chœur, diction lyrique, théâtre, danse, analyse, esthétique et histoire des arts), avec l’appui de 30 professeurs. Au terme de leur cursus, les étudiants peuvent prétendre à une période de perfectionnement ou une attestation CPES (Classes Préparatoires aux Études Supérieures). Ce département a été fondé par Laurence Equilbey, qui en assure avec Florence Guignolet la direction artistique et pédagogique.

Au sein du département, le jeune chœur de paris est un chœur de chambre placé sous la direction de Marc Korovitch et Richard Wilberforce, après Laurence Equilbey, Geoffroy Jourdain, Olivier Bardot et Henri Chalet. Le chœur participe activement à la création contemporaine (commandes à Franck Krawczyk, Oscar Strasnoy, Georgia Spiropoulos, Philippe Hurel, Bruno Mantovani, Yann Robin, Vincent Manac’h, Laurent Durupt, Violeta Cruz, Marlijn Helder, etc). Il collabore avec l’Orchestre de chambre de Paris, l’Ensemble intercontemporain, l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, l’Orchestre de Paris, le Freiburger Barockorchester, Insula orchestra, l’Orchestre du Festival de Budapest, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre des Champs-Elysées et la Maîtrise de Paris. Il a été dirigé par Pierre Boulez, Susanna Mälkki, René Jacobs, Ivan Fischer et Philippe Herreweghe et s’est notamment produit au Festival Suresnes Cités Danse dans une création du chorégraphe José Montalvo.

En 2008, le jeune chœur de paris a reçu le prix Liliane Bettencourt.

crr.paris.fr
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Le département supérieur pour jeunes chanteurs | CRR de Paris est financé par la Mairie de Paris et le Ministère de la culture (DRAC Île-de-France). Son rayonnement est soutenu par accentus. Le jeune chœur de paris est soutenu par la Fondation Bettencourt Schueller.

 

Les actualités des anciens

 

Victoire Bunel, mezzo-soprano, promotion 2013
Opéra | Boris Godounov, MOUSSORGSKI [rôle : Fiodor]| Théâtre Nationale du Capitole de Toulouse | à partir du 24 novembre 2023 | Infos

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« Le tsar Boris, qui a accédé au trône au prix d’un terrible crime, vacille et s’effondre sous le poids de la mauvaise conscience. La musique, somptueux monument choral et orchestral aux nombreuses évocations folkloriques, sonde les abîmes de l’âme russe. Une nouvelle production événement, marquée par les débuts du grand baryton allemand Matthias Goerne dans ce rôle-titre mythique et la mise en scène d’Olivier Py, maître des univers tourmentés de la tyrannie. »

 

Ambroisine Bré, mezzo-soprano, promotion 2013
Opéra | Lakmé, DELIBES [rôle : Mallika] | Opéra National du Rhin | à partir du 2 novembre 2023 | Infos

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 » Quelque part en Inde, aux temps des colonies. — L’aube s’est levée et les lianes en fleurs jettent déjà leur ombre sur le ruisseau sacré qui coule calme et sombre, comme éveillé par le chant des oiseaux tapageurs. Là, sous le dôme épais du jasmin blanc et des roses, règne une paix profonde : l’aile de l’amour a passé sur le cœur de deux amants encore endormis. Elle est la fille divinisée d’un brahmane indompté qui souffle aux hindous une haine vengeresse. Lui est officier de cette armée anglaise victorieuse qui chasse les dieux de leurs temples séculaires. Il n’aura fallu qu’un échange de regards, aussi fugace qu’un tintement de clochettes, pour leur faire oublier le monde. Mais la réalité s’apprête à troubler leur rêve. » 

 

Adèle Charvet, mezzo-soprano, promotion 2014
Opéra | Griselidis, MASSENET [rôle : Bertrade] | Théâtre des Champs-Elysées, Paris | 4 juillet 2023 | Infos

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« Inspirée d’une légende du XIIe siècle, l’intrigue de Grisélidis met en scène l’épouse d’un chevalier parti guerroyer en Terre sainte. Alors que le Diable met à l’épreuve sa fidélité, l’épouse vertueuse se double d’une mère dévouée pour ne pas succomber à la tentation. Destinée à l’Opéra-Comique de Paris, où elle fut créée en 1901, l’œuvre de Massenet aborde la période médiévale en jouant sur des registres contrastés : le religieux, le fantastique, la simplicité, le comique et le sublime. Une belle équipe de chanteurs français se met au service de cette redécouverte de cet opus méconnu de Massenet. »

 

Lucie Peyramaure, soprano, promotion 2016
Opéra |Die Walküre, WAGNER [rôle : Helmwige] | Théâtre, Bâle | 16 septembre 2023 | Infos

« L’amour incestueux des jumeaux Siegmund et Sieglinde devient un test de rupture pour la famille des dieux. En conflit avec son épouse Fricka, Wotan promet de charger sa fille préférée, Brünnhilde, d’éliminer Siegmund. Mais la Walkyrie Brünnhilde refuse d’obtempérer, ce qui entraîne une rupture définitive avec son père. Wotan punit la « renégate » en l’endormant et en plaçant un cercle de feu autour d’elle. Seuls les héros intrépides peuvent le franchir »

 

Adrien Fournaison, basse, promotion 2017
Opéra |Atys, LULLY [rôles : Idas, Phobétor] | Théâtre des Champs-Elysées, Paris | 26 mars 2024 | Infos

« Après Alceste le mois dernier, voici venu le temps d’Atys, l’autre grande œuvre fondatrice de Lully. Si Alceste connaît une fin heureuse, rien de tel pour Atys qui marque une première dans le genre de la tragédie lyrique avec une fin tragique. C’est un ouvrage que le Grand Louis appréciait beaucoup, en particulier la célèbre scène du sommeil du héros à l’acte III. Succès royal donc, mais aussi succès public à la différence d’Alceste, ce qui vaudra à l’ouvrage d’être surnommé « l’opéra du roi ». Quinault fut ici particulièrement inspiré pour son livret. Sur cette trame de l’amour contrarié, Lully a écrit une musique des plus séduisantes où alternent danses festives et lyrisme amoureux au travers d’airs, duos, trios, quatuors le tout ponctué par des chœurs de toute beauté. Difficile de résister à une telle page, d’une force irrésistible et d’une beauté de timbres et de couleurs éblouissante. Pour honorer ce chef-d’œuvre trop rare au concert, Alexis Kossenko a réuni à ses côtés une équipe rompue à ce répertoire et menée par le couple Véronique Gens – Mathias Vidal. »

 

Lisandre Chalon, baryton-basse, promotion 2020
Récital |‘Voix Enchantées’ | Salle Gaveau, Paris | 24 avril 2024 | Infos

« Avec la plus extrême délicatesse, Sabine Devieilhe, l’une des plus grandes sopranos d’aujourd’hui, nous convie à un bien étrange voyage : entre le songe au cœur de la nuit et le désir de l’être aimé, les confessions musicales de Mozart s’éloignent de l’univers classique. Ce n’est plus vraiment celui des grands airs d’opéras, mais des lieder les plus secrets et les plus précieux du musicien. Le voici rêvant l’amour d’une jeune femme, évoquant la nature tel un promeneur solitaire dans un paysage pastoral enchanté, nourri des rimes de Goethe. Mozart dévoile alors ses sentiments. A-t-il conscience de quitter son monde, de ne plus seulement parler des autres, mais de lui-même ? Sabine Devieilhe chante divinement l’ambiguité d’une écriture pressentant le bel canto et les premiers feux du romantisme. Pour quelques airs, duos et trios, Sabine Devieilhe partagera généreusement la scène avec trois jeunes interprètes bénéficiant du programme Momentum, initié par Barbara Hannigan. »