Antonín DVOŘÁK (1841-1904)
Stabat mater
C’est avec son Stabat Mater que Dvořák se fera connaitre sur la scène mondiale. Première œuvre sacrée du compositeur, elle est intimement liée à la tragédie qui frappe sa famille. En moins de deux ans, entre 1875 et 1877, Dvořák voit disparaître ses trois enfants. Dans cette œuvre, il reprend la forme du poème religieux du XIIIe siècle mais le travail du deuil s’y accomplit avec une sincérité et une intimité immédiates. L’émotion est confiée plus aux voix qu’à l’orchestre : accents douloureux de détresse et élans de résignation alternent avec une mobilité et une fragilité particulièrement touchantes. La musique adoucit l’épreuve mais ne parvient pas à éluder la réalité du deuil, atteignant ainsi une grandeur universelle. À la tête de l’Orchestre de chambre de Paris et d’un magnifique plateau de solistes, Laurence Equilbey et ses chanteurs d’accentus donneront la version orchestrale, après avoir souvent chanté la version pour chœur et piano, qu’ils ont enregistrée avec Brigitte Engerer (naïve, 2008).
COPRODUCTION ORCHESTRE DE CHAMBRE DE PARIS, PHILHARMONIE DE PARIS, ACCENTUS
Inva Mula, soprano
Sara Mingardo, alto
Maximilian Schmitt, ténor
Robert Gleadow, baryton-basse
accentus
Orchestre de chambre de Paris
Laurence Equilbey, direction
juin
6
Esa-Pekka Salonen / Ligeti
Rigoletto
Splendeurs de la polyphonie romaine
Le voyage dans la lune
La Clémence de Titus
Beethoven, la 9e
Requiem de Fauré
Beethoven sur instruments d’époque
30 ans !
Bizet, Carmen
The Convert
Schumann, la Nuit des rois
Roméo et Juliette
Poulenc Villette Britten Sacrés
Cathédrale sonore. Poulenc, Villette, Britten
Gala Mozart
Insula orchestra & accentus