Extrait presse

Orfeo ed Euridice

« Spectateurs en transe, des critiques de musique subjugués, des professionnels unanimes, des sourires partout (…) ».
« La chef d’accentus et d’Insula orchestra a offert une des plus belles versions de cet opéra de Gluck qui se puisse concevoir. À son crédit, une entrée dans l’œuvre relevant de l’empathie et de la compréhension intime de son caractère puissant autant que poétique. Une humilité extrême et une netteté dans la manière de faire s’accorder coeur et instruments et, surtout, d’accompagner les trois choristes ».
« Perfection absolue, notamment avec l’immense contre-ténor argentin Franco Fagioli ». « Franco Fagioli est au sommet ».
« À ses côtés, deux autres merveilles d’équilibre et de grâce. La soprano Malin Hartelius campe une Euridice empreinte de beauté et de grandeur. Quant à Emmanuelle de Negri elle impose une « Amore » terriblement humaine ».

Jean-Rémi Barland
La Provence, 20 avril 2015

« Autant le dire d’emblée, ce que nous avons entendu samedi soir était d’une beauté et d’une perfection rares. A commencer par la direction, pour le moins inspirée, de Laurence Equilbey qui, de concert en concert, affirme la maîtrise de sa direction d’orchestre tout en poursuivant dans le domaine d’excellence qui est le sien depuis des années, celui de directrice de chœur ».
 » (…)Samedi, [Laurence Equilbey] a eu l’occasion de démontrer, une fois de plus, la dimension de son talent, parfois sautillant, toujours lumineux, en détaillant avec élégance les beautés d’une partition qui mérite une lecture attentive et passionnée tant elle est l’illustration parfaite du génie d’un compositeur qui s’appelait Gluck ».
« En un peu moins de trois ans, Laurence Equilbey a hissé Insula orchestra au niveau des meilleurs ensembles jouant sur instruments d’époque. Tous les pupitres sont beaux, depuis les cordes, soyeuses et colorées, jusqu’aux cuivres précis et puissants. Les vents sont mélodieux et chaleureux et l’ensemble obtient un son qui propose du volume, de la finesse et une patine séduisante. Quel beau travail ! »
« Quant au chœur, dire du bien de lui est redondant avec tout ce que nous avons pu écrire sur lui depuis des années. Ici aussi, précision et couleurs sont au rendez-vous. Quel travail sur la scène des furies, entre autres ! »
« Emmanuelle de Negri est un Amore qui, pour être espiègle, n’en est pas moins très présente. Une ligne de chant agréable, toute de délicatesse et de gaieté. Malin Hartelius, elle, est une Euridice de grande classe. Voix bien placée, précise, veloutée, elle donne vie à une héroïne entre vie et royaume des ombres, tellement belle, mais tellement féminine, aussi, dans sa quête amoureuse du regard de son Orfeo… Du grand art. Puis il y a le héros, (…) un contre-ténor exceptionnel, Franco Fagiolo, qui arrive à faire oublier, par sa ligne de chant, sa virtuosité et sa puissance, ceux qui l’ont précédé dans ce rôle ».
« Une énorme prestation saluée triomphalement par un public plus que conquis, totalement subjugué par ce qu’il venait de vivre. Un moment d’une intensité rare, exceptionnel ! »

Michel Égéa
Destimed, 20 avril 2015

« Les trois solistes, Insula orchestra et accentus montrent une nouvelle fois leur bonheur d’être ensemble, de jouer et de donner à vivre l’histoire puissante et bouleversante d’Orfeo ed Euridice. Précision, solidité, souplesse, humanité et émotions sont au rendez-vous de chaque pupitre emporté par la baguette vive de la chef ».
« Laurence Equilbey avait placé la barre très haute en 2013 pour cette production et réussit encore à monter le niveau de plusieurs crans. L’orchestre toujours plus raffiné et subtile, les prouesses d’accentus et le choix excellent des partitions et des solistes donnent envie de partager cette œuvre ad lib ! »

Bérénice Clerc
Tout le Culture, 10 avril 2015.